La marine libyenne a annoncé vendredi avoir secouru cette semaine près de 500 migrants qui se trouvaient sur six embarcations pneumatiques, alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée au péril de leur vie pour rejoindre l’Europe, selon un porte-parole.
« Des patrouilles des gardes-côtes ont secouru 493 migrants lors de six opérations distinctes (…) du 15 au 18 septembre » au nord-ouest et nord-est de la capitale Tripoli, selon un communiqué du général Ayoub Kacem, porte-parole de la marine.
Parmi ces migrants, « originaires de différents pays africains, il y a 28 femmes et cinq enfants », a-t-il précisé.
Le chaos qui a suivi la chute de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 a fait de la Libye la voie privilégiée pour les migrants originaires d’Afrique de l’Est, du Sahel et du Moyen-Orient cherchant à rejoindre l’Europe.
Les migrants secourus en mer par la marine sont d’abord accueillis par les ONG sur place qui leur offrent soins et nourriture, avant d’être pris en charge par des agents de l’Organe chargé de la lutte anti-immigration du ministère de l’Intérieur du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU.
Selon le général Kacem, « les clandestins ont été ramenés sur la côte à la station des gardes-côtes à Zawya (…) avant d’être transférés au centre d’hébergement » dans cette ville à 45 km à l’ouest de Tripoli.
Plusieurs milliers d’entre eux se trouvent bloqués dans ce pays, dans des conditions déplorables. Leur situation est devenue plus critique encore depuis le déclenchement début avril d’un nouveau conflit armé au sud de Tripoli.