Lionel Scaloni, sélectionneur de l’Argentine, victorieuse 2-0 du Mexique samedi lors de la deuxième journée de la phase de groupe du Mondial: « On savait que le match serait très difficile. La première période n’a pas été bonne, mais on a fait quelques ajustements et on a mieux joué ensuite, on a trouvé des joueurs au milieu, on a gagné des duels. Et puis vous savez ce qui s’est passé. Le N°10 a marqué, ce qu’il fait le mieux. On faisait trop de passes horizontales et on a mieux affronté la deuxième période, en étant plus agressifs. On s’est améliorés.

J’ai reçu un message de mon frère me disant qu’il pleurait et je crois qu’il faut avoir un peu plus de bon sens. Je ne crois pas qu’on doive jouer plus qu’un match de foot. On doit faire sentir aux joueurs que c’est un match de foot sinon ça sera toujours difficile. Il y a un sentiment de soulagement mais c’est difficile de faire comprendre aux gens que le soleil brillera demain, qu’on gagne ou pas.

Que Messi soit le meilleur joueur du monde, c’est un message que tout le monde a reçu depuis des années. Messi doit profiter de cette Coupe du monde, les fans doivent profiter de le voir jouer.

On a encore un match jouer. On reste humbles et on doit continuer à travailler. C’est émouvant de voir jouer ces garçons. Ils ont joué un match vraiment difficile contre un formidable adversaire, avec une grosse responsabilité sur les épaules. Je suis très fier de tous mes joueurs. C’est comme la victoire en Copa America, la joie ne dure que quelques instants. La Pologne sera difficile à affronter. Toutes les équipes changent leur façon de jouer contre nous. Parce qu’il y a Messi et beaucoup d’autres grands joueurs. »

Messi rejoint Maradona –

Mais contre le Mexique, Messi avait l’histoire avec lui : son Argentine avait déjà rencontré deux fois la sélection d’Amérique centrale en phase finale d’une Coupe du monde, et à chaque fois, l’Albiceleste s’en était sortie. En 2006 (2-1 a. p.) et en 2010 (3-1), l’Argentine avait renvoyé les Mexicains chez eux au stade des huitièmes de finale.

Et cette année, pour ce qui sera « sans doute » son dernier Mondial, « Leo » n’a pas dit son dernier mot. Refusant de sortir par la petite porte, il a, comme souvent, porté son équipe.

Deux ans après la mort de Diego Maradona, l’héritier du N°10 de la légende argentine a commémoré ce « jour triste », comme l’a qualifié le sélectionneur Lionel Scaloni, en postant une photo de son idole sur Instagram, jeudi soir.

Car un seul petit objet sépare la Pulga de Rosario du « Pibe de Oro » (gamin en or), champion du monde en 1986 avec l’Albiceleste.

Mais avant de rêver à soulever la Coupe du monde le 18 décembre prochain, Messi continue de rejoindre Maradona dans les livres d’histoire : samedi dans un stade comble (88.966 spectateurs), l’attaquant du Paris Saint-Germain a rejoint son idole au rang des Argentins ayant joué le plus de matches (21) de Coupe du monde, avec le même nombre de buts inscrits (huit).