Quinze personnes ont été interpellées mardi matin dans l’affaire du rocambolesque braquage en février 2018 d’un fourgon de transport de fonds en Suisse, précédé de l’enlèvement de la fille d’un convoyeur, a-t-on appris de source proche du dossier.

Treize de ces interpellations ont eu lieu en France et deux en Suisse, selon cette même source, confirmant une information du site internet du Parisien.

Certains sont connus pour grand banditisme.

Le 8 février 2018, la jeune femme affirme avoir été kidnappée à son domicile, en fin d’après-midi, par deux faux plombiers. Après l’avoir ligotée, ils l’auraient contrainte à téléphoner à son père, employé en Suisse par la société de transport de fonds SOS Surveillance.

Domicilié à Annemasse, dans les Alpes françaises, ce dernier, qui était en train d’effectuer une tournée avec son collègue dans un fourgon blindé rempli d’argent, aurait alors été forcé d’en remettre le contenu à trois hommes armés qui l’attendaient sur un parking près de Chavornay dans le canton de Vaud.

Relâchée, la jeune femme avait été découverte par un passant au bord d’une route dans le département français voisin de l’Ain et conduite à la gendarmerie.

Les deux convoyeurs et la victime de l’enlèvement avaient été placés en garde à vue dans les jours qui avaient suivi le braquage, avant d’être relâchés.

Le butin de ce braquage avait d’abord été estimé entre 20 et 30 millions de francs suisses, puis revu à la baisse entre 10 et 15 millions (8,6 à 12,9 millions d’euros).

En juillet 2018, deux millions d’euros issus de ce braquage avait été retrouvés près de Lyon chez un homme qui a été mis en examen et écroué.