« Plus de 35 » personnes sont mortes et des centaines ont été blessées dans la dispersion lundi, sur ordre du Conseil militaire, du sit-in devant le QG de l’armée à Khartoum, a annoncé mardi le comité des médecins.

Il s’agit du dernier bilan provisoire fourni par ce comité proche du mouvement de contestation. Débuté le 6 avril pour réclamer le départ du président Omar el-Béchir, déchu cinq jours plus tard par l’armée, ce rassemblement s’était poursuivi dans le but de réclamer le transfert du pouvoir aux civils. L’opération de dispersion de lundi a été vivement condamnée à l’étranger, notamment par l’ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.