Les jeunes sont de nouveau appelés à descendre dans la rue vendredi pour une « grève mondiale pour le climat », en plein scrutin européen.

Sur le site youthforclimate.fr, des appels à la grève étaient répertoriés mardi soir dans environ 90 villes en France et 1.700 en tout dans plus de 90 pays, en particulier en Europe.

« Les élections européennes sont des élections climatiques », affirme le collectif, qui appelle à des rassemblements devant des institutions européennes comme la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort et le Parlement européen à Strasbourg et Bruxelles. « L’Union européenne doit prendre au sérieux la menace du changement climatique et placer la politique climatique avant toute décision », demande-t-il.

« La mobilisation est en hausse, notamment en Allemagne et en Italie », ainsi qu' »en Afrique et en Asie qui étaient très peu mobilisés jusqu’à présent », selon Youth for climate.

Le collectif Youth for Climate France, né après l’appel à la grève scolaire lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg, appelle à un rassemblement vendredi à 13H00 place de l’Opéra à Paris, ainsi que dans des dizaines d’autres villes en France : Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille, Nancy, Lyon, Marseille, Toulouse…

« Le vendredi 24 mai, soyons toutes et tous en grève pour exiger notre droit à un futur ! », proclame la page Facebook de Youth for climate France, qui appelle à manifester « pour la préservation de la biodiversité, contre le dérèglement climatique, et pour une justice sociale ».

En France, plus de 85 associations et syndicats appellent à se mobiliser. Pour les salariés ne pouvant pas se joindre aux marches vendredi, le collectif « Citoyens pour le climat » suggère d’aller travailler avec un brassard pour soutenir les grévistes ou d’interpeller son employeur sur le réchauffement climatique et le déclin de la biodiversité.

Samedi, d’autres marches à pied ou à vélo sont prévues dans 80 villes, essentiellement en France, mais pas à Paris.