L’armée du Niger a tué « 33 terroristes » membres du groupe jihadiste nigérian Boko Haram lors d’une « vaste opération de ratissage » dans la zone du Lac Tchad, dans le sud-est du pays, indique le ministère de la Défense dans un communiqué lu mercredi à la télévision.

« Les actions offensives menées ce mardi 12 mars 2019 ont permis d’infliger de grosses pertes à l’ennemi. Le bilan est le suivant: côté amis aucune perte ni en vies humaines ni en matériel n’est à déplorer, côté ennemi 33 terroristes tués », précise le communiqué lu à la télévision d’Etat.

Un « véhicule blindé » appartenant aux insurgés nigérians a été « détruit ». Deux véhicules, deux motos, un mortier de 120 mm, dix fusils AK 47, deux obus de 60mm et 3.736 munitions de tous calibres », ont été récupérés auprès des « terroristes », ajoute-t-il.

Selon le communiqué, cette offensive est lancée « depuis le samedi 9 mars 2019 », soit le lendemain d’une violente attaque de Boko Haram au cours de laquelle 7 gendarmes ont été tués près de Gueskérou, une commune de la région nigérienne de Diffa, voisine du berceau de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Le 16 février, sept soldats nigériens avaient déjà été tués au cours d’une attaque de leur position par Boko Haram à Chétima Wangou, un village très proche de la frontière nigériane.

Fin 2018, l’armée du Niger avait mené une offensive d’envergure terrestre et aérienne, tuant « plus de 200 terroristes » dans le bassin du Lac Tchad, un repère des islamistes nigérians, à cheval entre le Niger, le Nigeria et le Tchad, selon le ministère de la Défense.