Les Emirats arabes unis ont annoncé leur candidature à un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022-2023, ont indiqué les médias d’Etat.
En juin 2021, l’Assemblée générale des Nations unies élira cinq Etats membres pour siéger au Conseil de sécurité, qui comprend au total dix membres non permanents dont les mandats se chevauchent sur deux ans.
« Mon pays suivra les mêmes étapes et principes sur lesquels il a été fondé pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde en coopération avec les membres du Conseil », a déclaré à New York le ministre émirati des Affaires étrangères, cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane.
« Nous confirmons que les Emirats oeuvreront à la résolution des problèmes importants auxquels les Etats sont confrontés avec détermination et résolution », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse officielle émiratie WAM mardi.
Le rôle des Emirats sur la scène diplomatique mondiale a été renforcé ces derniers mois avec l’annonce de la normalisation des relations entre ce pays du Golfe et Israël, un changement politique majeur qui a également été adopté par le Bahreïn, pays voisin.
L’accord négocié par les Etats-Unis englobe quatre pays qui partagent une hostilité commune envers l’Iran, que Washington a mis sous une pression économique et diplomatique.
Selon WAM, la campagne des Emirats pour le siège au Conseil de sécurité se concentrerait sur « les efforts pour faire progresser l’intégration, stimuler l’innovation, construire la résilience et assurer la paix ».
Les Emirats ont siégé pour la dernière fois au Conseil de sécurité en 1986-1987. Cinq pays — Grande-Bretagne, Chine, France, Russie et Etats-Unis — sont membres permanents, ce qui leur donne un droit de veto aux projets de résolution.