La banque britannique HSBC a promis d’au moins doubler le nombre de ses salariés noirs aux postes de direction d’ici à 2025, a annoncé le directeur général Noel Quinn dans une note au personnel consultée mercredi par l’AFP.

Dans le sillage du mouvement Black Lives matter après la mort de George Floyd, Américain noir tué par un policier blanc, le responsable avait lancé des échanges avec ses salariés noirs pour « mieux comprendre leurs préoccupations et entendre leurs suggestions ».

« Nos collègues noirs estiment que HSBC n’a pas été assez forte sur les questions qui les concernent », écrit-il.

A la lumière de ces échanges, le dirigeant du groupe s’est notamment engagé à améliorer recensement et transparence de ses statistiques ethniques.

Dans le cadre du plan de la banque pour améliorer la diversité et augmenter les opportunités de carrière pour « nos collègues noirs et issus de minorités ethniques », Noel Quinn s’est engagé à doubler le nombre de salariés noirs aux postes de direction en cinq ans, et mettre à jour les procédures de recrutement pour lutter contre les discriminations.

Soulignant que chaque pays où la banque est présente faisait face à ses « propres défis » à cet égard, le groupe prendra également des mesures spécifiques en fonction des contextes locaux.

« Les engagements que nous prenons ne sont qu’un point de départ », poursuit-il, assurant à ses salariés que le groupe va étendre ses projets sur ces sujets.

HSBC compte 235.000 salariés dans le monde, mais a relancé son plan de restructuration prévoyant 35.000 suppressions d’emplois, après l’avoir suspendu en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.

Il y a environ deux semaines, un autre groupe bancaire britannique, Lloyds, s’est engagé à multiplier par cinq le nombre de ses cadres noirs d’ici 5 ans, afin qu’ils représentent environ 3% de ses cadres, soit la proportion de personnes noires au sein de la population britannique.