Les mesures de reconfinement partiel en vigueur dans la région de Lisbonne pour maîtriser des foyers de contagion au nouveau coronavirus ont été prolongées au moins jusqu’à fin juillet, a annoncé mardi soir le gouvernement portugais.

« Cette décision tient compte du fait que, malgré la tendance à la baisse du nombre de nouveaux cas observée dans la plupart des régions du territoire national, nous constatons une incidence persistante dans certaines zones de l’Administration régionale de santé de Lisbonne et de la vallée du Tage, concrètement dans la partie Nord de la région métropolitaine de Lisbonne », a expliqué l’exécutif socialiste dans un communiqué publié à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.

Les restrictions imposées depuis début juillet concernent l’ensemble de la région métropolitaine de Lisbonne et plus particulièrement une vingtaine de quartiers de la banlieue Nord de la capitale portugaise.

Les quelque 700.000 habitants de ces quartiers sont depuis appelés à rester chez eux, sauf pour aller travailler ou pour faire des achats indispensables.

Les rassemblements y sont limités à cinq personnes, contre dix dans l’ensemble de la région de Lisbonne et 20 dans le reste du Portugal.

Pour éviter les attroupements, la consommation d’alcool reste interdite dans les espaces publics de la capitale et ses commerces ainsi que ses cafés doivent fermer dès 20H00.

En raison des foyers de contamination toujours actifs, l’UEFA a annoncé jeudi que le tournoi final de Ligue des champions prévu à Lisbonne du 12 au 23 août, se déroulerait a priori à huis clos.

Au cours des deux dernières semaines, le Portugal a continué à détecter en moyenne un peu plus de 350 nouveaux cas par jour de contamination au coronavirus, la plupart dans la région de Lisbonne.

Même si son service national de santé n’a jamais été débordé, y compris au plus fort de la crise sanitaire en Europe, ce pays de 10 millions d’habitants compte au total près de 1.700 décès par Covid-19 et 47.000 cas officiellement confirmés.