Trois soldats maliens ont été tués jeudi dans le centre du pays par un engin explosif improvisé attribué aux jihadistes, a-t-on appris vendredi de sources militaires.

Les trois membres de Garde nationale, l’un des corps de l’armée malienne, ont trouvé la mort quand leur véhicule a sauté sur un explosif entre Koro et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans le centre du Mali, un des foyers de la violence polymorphe qui ensanglante le Sahel, ont indiqué deux responsables militaires sous le couvert de l’anonymat.

L’attaque a fait cinq autres blessés, ont-ils dit. L’un d’eux est dans un état critique, a dit un médecin, également sous le couvert de l’anonymat.

Ces soldats sont les derniers à mourir à cause d’engins explosifs improvisés, l’une des armes de prédilection des jihadistes contre les forces armées dans la sous-région.

Cinq Casques bleus de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) ont été tués en janvier dans des attaques impliquant de tels engins. Avant eux, les IED ont causé la mort de cinq soldats de la force antijihadiste française Barkhane le 28 décembre et le 2 janvier.

Lundi, c’est au Niger, autre pays sahélien secoué par les agissements jihadistes, qu’une mine artisanale a tué quatre soldats de l’armée nationale dans le sud-est proche du Nigeria.