Le gouvernement britannique a annoncé lundi un accord portant sur 90 millions de doses de deux vaccins en cours de développement contre le Covid-19, celui de l’alliance germano-américaine BioNTech/Pfizer et du laboratoire français Valneva.
Ces accords – sur 30 millions de doses pour l’Alliance entre la biotech allemande BioNtech et le laboratoire américain Pfizer et 60 millions (avec une option pour 40 millions supplémentaires) pour le français Valneva – viennent s’ajouter à un accord avec le groupe britannique AstraZeneca pour 100 millions de doses du vaccin que développe l’université d’Oxford, considéré comme parmi les plus prometteurs dans le monde.
Ces chiffres dépassent largement la population britannique (66 millions d’habitants), mais on ignore encore si ces vaccins fonctionneront et en cas de succès combien de doses seront nécessaires pour vacciner une même personne.
Avec ces nouveaux accords, « le gouvernement a désormais un accès sécurisé à trois vaccins contre le Covid-19 qui sont développés ici et à travers le monde, donnant au Royaume-Uni toutes les chances d’avoir accès à un vaccin sûr et efficace au plus vite », souligne le gouvernement dans un communiqué.
Vertement critiqué pour sa gestion de la crise, qui a fait plus de 45.000 morts au Royaume-Uni, le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson avait annoncé au mois d’avril la mise en place d’une « task force » pour accélérer les efforts pour développer et produire un vaccin.
« Ce nouveau partenariat avec ces entreprises pharmaceutiques de premier plan permettra au Royaume-Uni d’avoir les meilleures chances possibles d’obtenir un vaccin qui protège les plus exposés », a souligné le ministre des Entreprises Alok Sharma.
Le gouvernement britannique a également ouvert un registre à destinations des volontaires qui voudraient participer aux essais de développement d’un vaccin, espérant rassembler d’ici octobre 500.000 participants potentiels.
Il a par ailleurs conclu un accord avec AstraZeneca pour un traitement contenant des anticorps contre le Covid-19 pour les personnes qui ne pourraient pas être vaccinés, comme les patients atteint d’un cancer ou immunodéprimés.