Six personnes ont été tuées à bord d’un avion kenyan qui s’est écrasé lundi en Somalie où il effectuait une mission humanitaire, a annoncé mardi le ministère kenyan des Affaires étrangères qui a jugé « peu claires » les circonstances de l’accident et demandé une « enquête rapide » à la Somalie.

L’avion cargo privé kenyan – un Embraer 120 – transportait du matériel dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus lorsqu’il s’est écrasé lundi après-midi dans le district de Bardale, dans le Sud de la Somalie, a déclaré le ministère.

Six personnes se trouvaient à bord pour un court vol de Baidoa vers Bardale, à quelque 300 kilomètres au Nord-Ouest de la capitale somalienne Mogadiscio, selon les autorités.

« L’avion était sur le point d’atterrir sur la piste de Bardale lorsqu’il s’est écrasé et a pris feu. Les six personnes à bord sont mortes dans l’accident », a déclaré à l’AFP par téléphone Abdulahi Isack, un responsable de la police locale.

Le Kenya a demandé à la Somalie « d’enquêter rapidement et de manière approfondie sur cette affaire car elle a un impact sur les opérations humanitaires à un moment où les besoins sont primordiaux ».

« L’incident s’est produit dans des circonstances peu claires », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, en présentant ses condoléances aux familles des défunts.

Le groupe jihadiste Al-Shabaab est actif dans le sud de la Somalie, mais la zone où le crash s’est produit à Bardale est sous le contrôle du gouvernement et des troupes éthiopiennes de la force internationale déployée par l’Union africaine (UA).

Le général de division Mohammed Tessema, porte-parole de la force de défense nationale éthiopienne, a déclaré n’avoir aucune information sur le crash.

Le ministère somalien des Transports et de l’Aviation civile a dans un communiqué exprimé son « profond regret » et indiqué que le gouvernement menait une « enquête approfondie ».

Le ministère a ajouté que l’avion était opéré par African Express, dont le siège est à Nairobi.