L’Algérie rouvre partiellement à partir de dimanche ses universités, fermées depuis cinq mois à cause de la pandémie de coronavirus, afin de superviser la préparation des mémoires et de reprendre les soutenances de thèses de doctorat.
Ces soutenances doivent débuter dès cette semaine et se poursuivre jusqu’à la fin du mois de septembre, mais elles doivent se dérouler avec de fortes contraintes.
En effet, seuls le doctorant, son encadrant et le jury seront présents. Les proches n’y assisteront pas, contrairement ce qu’il se fait habituellement.
Les cours à distance ont également repris dimanche, après deux mois de vacances estivales.
En revanche, le retour des près de 2 millions d’étudiants dans les couloirs des universités n’est prévu que le 1er septembre, notamment pour passer les examens du second semestre.
Les règles de prévention devront être respectées, avec en particulier le port obligatoire du masque. Mais chaque université pourra décider de mesures à prendre en fonction notamment de la situation épidémiologique de leur région.
L’année universitaire 2020-2021 doit débuter en novembre, avec l’arrivée des nouveaux bacheliers dont l’examen est prévu courant septembre.
L’Algérie a rouvert mi-août cafés, restaurants, plages, parcs et autres lieux de détente ainsi que les grandes mosquées. Mais stades, salles des fêtes et de spectacles sont toujours fermés.
Un confinement partiel à domicile a été reconduit jusqu’au 31 août dans 29 des 48 préfectures du pays, avec un couvre-feu de 23H00 à 05H00 locales.
Plus de 41.000 cas de Covid-19 ont été recensés sur le sol algérien depuis le 25 février, dont plus de 1.400 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
L’Algérie est le troisième pays d’Afrique le plus endeuillé, derrière l’Egypte et l’Afrique du Sud.