La Fédération sud-africaine de football (SAFA) a annoncé dimanche qu’elle envisageait de remplacer le Cameroun, destitué vendredi par la CAF, comme pays-hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

« La Confédération africaine de football a demandé à la Fédération de songer sérieusement à organiser la CAN-2019. La SAFA va d’abord discuter avec le gouvernement avant de prendre sa décision », a tweeté le compte officiel des Bafana Bafana, vite retweeté par la Fédération.

Vendredi, la CAF avait retiré l’organisation de la CAN-2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans l’avancée des travaux de préparation, et cherche donc un plan B « d’ici le 31 décembre », selon le délai qu’elle a elle-même fixé.

« La candidature de 2019 (…) est importante pour que l’Afrique du Sud reste un acteur majeur sur le continent et dans le monde. La CAN aidera à renforcer sa pertinence et son influence », a également tweeté le compte de la sélection arc-en-ciel.

L’Afrique du Sud, seul pays africain à avoir hébergé une Coupe du monde (en 2010), dispose des infrastructures et des stades nécessaires pour accueillir une telle compétition en si peu de temps, même si elle s’est vu retirer pour raisons financières les Jeux du Commonwealth 2022, qui devaient se tenir à Durban pour la première fois en Afrique.

L’Afrique du Sud avait déjà remplacé la Libye en 2013 après le retrait du pays nord-africain en raison de la révolte libyenne et l’intervention militaire internationale.

Autre pays envisagé, l’Egypte a déjà jeté l’éponge, annonçant qu’elle ne postulera pas pour la première CAN organisée en été et prévue du 15 juin au 13 juillet.

En revanche, le Maroc, hôte de la Coupe du monde des clubs 2013 et 2014, ainsi que le CHAN 2018 en remplacement du Kenya, reste le favori pour recevoir le tournoi continental. Magdi Abdel Ghani, membre du conseil d’administration de la Fédération égyptienne, a d’ailleurs estimé qu’il y a « un consensus pour que le Maroc accueille la compétition ».