Des enquêteurs de l’ONU sur le Burundi ont averti mercredi que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, s’y poursuivaient sans relâche, pointant les « appels récurrents à la haine » du président Pierre Nkurunziza.

« Ce climat attentatoire aux droits de l’homme continue à être favorisé par des appels récurrents à la haine et à la violence de la part d’autorités, dont le chef de l’Etat, et de membres du CNDD-FDD (parti au pouvoir, ndlr), ainsi que par une impunité générale », a indiqué dans un rapport la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi, établie en 2016 par le Conseil des droits de l’homme.